lundi 23 août 2021

RECETTE DU MOIS



GASPACHO


Ingrédients :
5 tomates bien mûres
 1 poivron
1concombre
1 oignon
1 gousse d'ail
1 tranche de pain de mie
2 cuillères à soupe de vinaigre de xérès (ou de vinaigre de cidre)
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
Poivre et sel

Éplucher les tomates (facultatif), le concombre, un oignon, une gousse d’ail, ainsi que le poivron, puis les placer dans le bol du blender.
Mixer 1 minute environ.
Rajouter le pain, l’huile, le vinaigre, le piment et le sel. Mixer 30 secondes.
Si besoin, rajouter de l’eau jusqu’à obtenir la consistance qui vous plaît.
Bon appétit!

lundi 9 août 2021

ARTICLE DU MOIS


La pédagogie Viniyoga



Viniyoga est une pédagogie spécifique du yoga qui puise dans toute l’étendue du yoga.







L’appellation Viniyoga a été formulée entre 1970 et 1980 par Sri Krishnamacharya, grand yogi qui a formé de nombreux grands enseignants de Yoga tels que BKS Iyengar, Pattabhi Jois, TKV Desikachar, A.G. Mohan, Sri TK Sribhashyam, ...
Ce terme vient des Yoga Sūtras, grands textes de référence du yoga (1). Dans le sixième aphorisme du troisième livre, Les Yogas Sūtras indiquent, à propos de la méditation, que le choix de l’objet de méditation doit se faire avec grand soin, pour être adapté à la personne. Cette idée de grande attention, de précision dans le choix et d’adaptation à la personne est exprimée par le mot : Viniyoga.

Dans son travail avec les nombreux occidentaux qui viennent le voir pour pratiquer et étudier le Yoga, Sri Krishnamacharya énonce ce principe : "Ce n’est pas la personne qui doit s’adapter au Yoga mais le Yoga qui doit être ajusté à chaque personne".

Relayé par son fils TKV Desikachar, il pose les bases de l’enseignement du Yoga selon l’esprit Viniyoga tels que nous le connaissons aujourd’hui.
"L’esprit Viniyoga, c’est partir de là où l’on se trouve. Puisque chacun est différent et change de temps à autre, il ne peut y avoir de point de départ commun et les réponses toutes faites ne serviront à rien. Il est nécessaire d’examiner la situation actuelle et de remettre en cause le statut habituellement admis."   TKV Desikachar

Cet enseignement est relayé dès les années 1980 en Occident par les premiers élèves de Desikachar qui ont formé d’autres enseignants et la transmission continue à se diffuser en Occident.

Viniyoga une pédagogie spécifique du yoga qui puise dans toute l’étendue du yoga. Dans cette pédagogie, les postures et autres techniques de Yoga sont aménagées individuellement ; la construction de séance est sécurisée pour une prise en main autonome de l’élève et une transmission en cours collectif en Occident.
L’insistance est donnée sur le lien entre mouvement et souffle qui permet d’harmoniser la circulation de l’énergie dans le corps et tous les plans de la personne entre eux.
La pédagogie Viniyoga tient compte de tous les plans de la personne et porte une grande attention à la spécificité des besoins et potentiels de chacun en fonction notamment de l’âge, des responsabilités, aspirations, difficultés de santé.....

Ces spécificités sont prises en compte dans les cours collectifs auprès des adultes, des jeunes, des seniors....mais plus particulièrement encore dans les cours individuels. Ceux-ci permettent la mise en place d’une pratique personnelle quotidienne grâce à un suivi qui accompagne le besoin et le développement particulier de chacun. L’enseignement selon la pédagogie Viniyoga s’inscrit dans une tradition vivante de transmission du Yoga qui évolue avec le monde, permettant à chacun de se sentir relié en lui-même, avec le monde, avec la vie et ainsi de trouver sa juste place et de s’accomplir pleinement.

Témoignages :

"Le krishnamacharya yoga sampradaya la tradition Viniyoga

Pendant les 20 dernières années de sa vie, le Professeur krishnamacharya a consacré beaucoup de temps à la pratique, la réflexion et le souci majeur de perpétuer, non seulement pour l’Inde mais également pour le reste du monde , une adaptation du yoga classique de Patanjali qui puisse donner la possibilité à chacun de discipliner sa vie afin de lui donner une direction qui conduise au bonheur, à la santé et à la découverte du véritable sens de la vie humaine, la découverte de notre vraie nature et l’aboutissement dans un bonheur qui soit éternel. C’est ainsi qu’il a organisé tout l’aspect de cette discipline somato psychique et psycho spirituelle que nous connaissons maintenant.

Tkv Déshikachar, pendant toute cette période est resté auprès de son père et il a hérité de tout cet enseignement précieux. Il nous l’a transmis avec l’intelligence la simplicité et la patience qui le caractérise. Nous lui en sommes très reconnaissants.



Sur le plan strictement technique, la recherche du Professeur a regroupé l’ensemble des exercices en trois termes qui sont les suivants : âsana, prânâyâma, mudrâ. En fait il ne s’agit pas de trois techniques différentes et séparées mais plutôt d’une seule et même démarche pratique qui doit être adaptée pour chacun en tenant compte d’un certain nombre de paramètres, c’est de cela qu’il est question dans la formule Viniyoga . En résumé, nous pourrions simplement présenter cette pratique quotidienne de la façon suivante... "  Claude Maréchal



"En redescendant les lacets de Zinal à la suite du premier congrès international, T. K. V. Desikachar avait proposé aux formateurs le nom "viniyoga" en vue de la création d’une revue ou d’une fédération. Il tenait et tient beaucoup à ce concept qui implique de transmettre fidèlement l’enseignement reçu, en respectant le besoin, la demande, les capacités de chaque pratiquant. On retrouve le sens du préfixe -vi, "distinguer, faire des choix adaptés", et du préfixe -ni, “en dedans, sous" ; en résumé "viniyoga" implique de transmettre le yoga avec humilité, dans le profond respect de l’élève. Concrètement cela oriente vers la transmission individuelle et implique, selon les besoins de l’élève, la mise en œuvre de tous les outils du yoga dans une démarche progressive." Bernard Bouanchaud





Article paru sur le site de la fédération internationale de viniyoga


lundi 26 juillet 2021

RECETTE DU MOIS



Aubergines à la parmigiana


Ingrédients :

4 aubergines
5 cuillères à soupe d'huile d'olive
25 cl de coulis de tomate
2 gousses d'ail 
100 g de parmesan râpé


Epluchez les aubergines, coupez-les en tranches fines. Préchauffez le four à 210°C (thermostat 7).
Dorer les aubergines dans 4 cuillères à soupe d'huile chaude. Ajoutez l'ail haché en cours de cuisson pour qu'il ne brûle pas.
Réchauffez la sauce tomate avec le thym.
Huilez un plat à four et disposez-y les aubergines dorées. Recouvrez de sauce tomate. Arrosez d'huile et enfournez 5 minutes pour réchauffer.
Saupoudrez de parmesan et remettez au four 10 minutes pour gratiner le dessus.

Bon appétit !

lundi 12 juillet 2021

ARTICLE DU MOIS

Vous êtes votre propre guru : reprenez confiance dans votre intuition et votre intelligence intérieure


Nous vivons dans une société d’experts, où nous avons appris à déléguer certaines parties de notre vie ou de nos affaires à des personnes plus compétentes ou plus qualifiées. Même si je trouve cela très positif que chacun monte en puissance dans son domaine de compétences, cela s’est également accompagné d’une tendance à nous déposséder de notre intelligence et de notre pouvoir naturel.

Je constate deux phénomènes très particuliers qui consistent à :
léguer notre corps et notre alimentation à des médecins et des industries agroalimentaires, partant du principe qu’ils savent de quoi nous avons besoin, que leurs intentions sont parfaitement bonnes et justes, et qu’ils savent mieux que nous comment nourrir notre corps ou le guérir,
– suite à cette dépossession de nos capacités et de notre intelligence naturelle, nombreux d’entre nous avons vécu des déceptions et des frustrations terribles en réalisant que tel comportement alimentaire, tel aliment miracle ou tel médecine révolutionnaire n’était pas en réalité ce à quoi nous nous attendions ou ce dont nous avions besoin. Et c’est ainsi que nous nous retrouvons ballottés mois après mois, à suivre tel nouveau régime sensationnel, à se gaver d’un aliment miracle et aux vertus magiques ou à suivre les dogmes de tel courant alimentaire comme une nouvelle religion.
Pourtant, dans ce grand tourbillon d’experts, de faux-amis, d’intérêts commerciaux ou politiques, de magazines et d’articles, nous oublions l’essentiel. Et pour moi l’essentiel est très simple : je suis la seule et unique personne à vivre dans mon corps, à ressentir mes émotions, à subir mon manque d’énergie ou à profiter de ma santé exceptionnelle, à expérimenter ma vie. Je suis doué(e) d’intuition, d’intelligence et d’une capacité d’auto-guérison puissante. Je suis à la fois le voilier qui vogue dans les mers, parfois compliquées de la vie, et en même temps je suis celui qui place les mains sur le gouvernail et décide de la direction à prendre. Comme dirait William Henley dans le magnifique poème Invictus « I am the master of my fate, I am the captain of my soul” (Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme).
Reprenez confiance dans votre voix, votre intuition et vos expériences. Par cette simple de démarche, vous VOUS remettez au cœur de votre vie et de vos décisions, vous devenez davantage actif et engagé pour ce qui vous parait important. Et en ce qui concerne votre corps et votre santé, cela va vous aider petit à petit à reprendre une conversation naturelle et constante avec vous-même. Si la clef des relations amoureuses, amicales ou professionnelles est la communication, cette vérité est d’autant plus implacable en ce qui concerne la plus importante de toutes les relations : celle que nous avons avec nous-même. En commençant par de brefs moments où votre intuition ou votre intelligence innée tentera de vous parler, progressivement, ces petites phrases deviendront une conversation ouverte et établie. Vous développerez et apprécierez plus que tout de ne plus subir votre corps ou vos états de santé, mais de marcher main dans la main avec eux. Même quand ça ne va pas ! Car même dans la plus belle des relations, il existera toujours des moments où des choses devront être dites, où tout ne se passera pas comme prévu, où des surprises viendront bousculer certaines certitudes. C’est la même réalité en matière de santé et ce n’est pas un problème : vous aurez encore des toux, des douleurs ou des baisses de fatigue inattendues. Mais si vous les acceptez pour ce qu’elles sont : des opportunités pour grandir et évoluer, pour écouter le message qui se cache derrière la douleur, ces challenges ne seront plus vécus comme une punition ou une malédiction, mais comme une conversation parmi tant d’autres, entre vous et votre être.
Quelques pratiques pour laisser parler votre intuition et votre intelligence intérieure


Asseyez-vous et écoutez votre respiration
Nous nous plaignons souvent d’être débordés, de ne pas avoir un moment pour nous, d’être trop sollicités, stressés ou usés. Et pourtant, dès que nous avons un seul petit moment de silence total, quelques secondes suffisent à nous pousser vers notre téléphone, contacter quelqu’un, regarder une nouvelle vidéo, aller quelque part. Bref : éviter ce moment de silence où nous sommes face à nous-mêmes.
Nous demandons tellement à nos vies, à nos corps, à nos esprits : mais à quel moment leur offrons-nous un vrai moment de repos et de ressourcement ? Un moment où nous arrêtons « d’ajouter » des composantes extérieures (musique, conversations, messages, sport, stress, plans sur la comète) à notre intérieur et nous faisons la démarche inverse : vivre dans notre intérieur, tel qu’il est, sans besoin d’être réparé ou amélioré, approuvé ou apprécié des autres, juste passer un moment avec nous-mêmes, tels que nous sommes. Des êtres vivants qui inspirent et expirent. Point barre.
Un dernier exemple me vient à l’esprit pour illustrer cette tendance: dans un cours de yoga, la règle impose qu’à la fin de chaque séance (pouvant aller de 20 minutes à 3 heures non stop) nous nous allongions 5 à 10 minutes dans le silence. La posture Savasana (qui veut dire : la posture du cadavre) a pour but de nous laisser reposer le corps, tout entier, et de ne faire qu’une seule chose, ne se concentrer que sur un seul impératif : notre respiration. Je suis toujours aussi surprise de voir des dizaines d’étudiants, faire des postures éreintantes, pousser leur corps, pendant des minutes à des heures, dépasser leurs limites, bref utiliser leur corps comme un outil d’une incroyable puissance et force et être incapables de rester couchés, sans bouger, sans qu’absolument rien leur soit demandé à part respirer, pendant plus de 30 secondes. Près de 90% des élèves se lèvent après quelques respirations à peine, déjà pressés à l’idée de faire telle ou telle chose, appeler l’ami, préparer telle soirée, se replonger dans ses pensées, etc. Après avoir exigé, poussé, demandé autant au corps : pourquoi ne pas lui offrir 10 minutes de repos (tant mérité !). Cela va de même pour nos vies : nous faisons de notre mieux pour assurer au travail, auprès de notre famille, des attentes des amis ou des enfants, nous courons à droite et à gauche, et quand le moment venu se présente pour s’assoir et simplement être, nous le fuyons.
Nous le fuyons car nous avons appris à chercher les réponses, le bonheur, la satisfaction, la distraction, à l’extérieur de nous-mêmes. Alors que nous sommes la source et le lieu où tous les potentiels peuvent s’exprimer.
Prendre l’habitude, chaque jour, de vous asseoir 2 à 20 minutes dans le silence, avec aucun autre objectif que d’être en soi et entendre sa respiration est une pratique très puissante qu’on appelle depuis des millénaires : la méditation. Bien sûr, vous vous rendrez compte qu’au bout de quelques secondes, votre esprit sera déjà attiré par autre chose. Le passé ou le futur. Quelque chose à préparer ou à regretter. Un mail à envoyer ou un souvenir à revivre. Alors que toutes ces choses n’existent pas dans le présent. La seule chose qui existe en ce moment même, c’est vous et votre respiration. Alors quand ces pensées affluent, ne culpabilisez pas, ne les chassez pas (elles reviendront de plus belle) mais essayez de vous en détacher, de ne pas vous identifier à elles (je vous assure, nous ne sommes pas ce perroquet qui piaille incessamment dans notre tête !) et de revenir à chaque fois à votre respiration. Un outil très pratique consiste à écouter son inspiration en entendant le son « So » et son expiration en entendant le son « Ham ». Ainsi, dès que vous vous égarez, vous revenez à ce son et à votre respiration. Simplement quelques minutes par jour changeront votre journée et vont développer grandement votre capacité d’écoute intérieure. Pour laisser grandir et éclore votre vérité et votre essence.

Faites quelques chose de créatif

Et pour faire quelque chose de créatif, il ne faut pas être un artiste talentueux ! Simplement quelqu’un avec une idée et l’envie de la mettre en pratique. Chanter, danser, dessiner, cuisiner : créez quelque chose qui sort de vos tripes et de vos envies, rien que pour vous et rien qu’à vous. Sortez ces émotions et exprimez-les ! Ne vous attardez pas sur le résultat (« si je peins un tableau, ça doit ressembler à quelque chose » « si je danse pendant 20 minutes, je dois quand même avoir l’air un minimum gracieux(se)») mais attardez-vous sur le processus et le moment présent. On se moque du résultat ! Ce qui nous intéresse est l’émotion ressentie pendant le voyage.


Ecoutez votre corps

L’intuition peut être aussi simple qu’un ventre qui se serre ou un sentiment de cœur allégé de 10 tonnes. Mais il faut prendre le temps de percevoir cette sensation. Si vous hésitez sur un achat financier, une décision à prendre, une chose à dire : pensez à cette chose puis ressentez votre corps. Que se passe-t-il ? Est-ce que vos mains suent, votre ventre se crispe, ou votre cou se détend ? Ce qu’il se passe dans votre corps est intimement lié à votre esprit et peut être un guide infaillible dans la vie.

Allez jouer et respirer dehors !

Pour faire table rase des attentes de la journée, du confinement de nos sociétés ou de nos vies, rien de mieux que d’aller se frotter à ce qu’il y a de plus naturel. Sortez à la montagne, à la plage, au parc le plus proche, asseyez-vous au bord d’une rivière ou écoutez la pluie tomber. Laissez-vous simplement imprégner par ces sons, ces mouvements, ces couleurs qui ont été créés par la même matrice qui nous a créés. En Ayurveda, nous appelons cela des sons qui guérissent. Un son est une vibration, et les plus récentes découvertes en physique quantique (c’est-à-dire à l’échelle la plus petite jamais observée) prouvent qu’absolument tout ce qui nous entoure est une vibration. Ainsi, le monde physique serait en mesure de procurer une grande variété de vibrations susceptibles de nous rappeler notre nature essentielle. Tout son favorable à la paix et à l’élévation de l’esprit peut être considéré comme un son qui guérit. Toute la nature en est constituée : le cri des oiseaux, le bourdonnement des abeilles, les vagues qui se brisent sur le sable, une brise d’été qui soulève les feuillages : chacun de ces sons est bénéfique. Passez du temps dans la nature et prêtez attention à tous les sons bénéfiques qui vous entourent. Si vous ne pouvez pas aller à la recherche de ces sons, vous pouvez déjà commencer par télécharger des sons de vent, de la forêt vierge, de l’océan ou de chutes d’eau et les écouter dans le métro, avant de dormir ou quand vous souhaitez vous poser !

Article de Cécile Doherty Bigara – Le palais savant